Le syndrome du choc toxique (SCT) est une maladie infectieuse rare mais grave, causée par une bactérie appelée le « le staphylocoque doré » (staphylococcus aureus).
Nous sommes toutes porteuses du staphylocoque doré, qui reste avant tout une bactérie inoffensive présente sur plusieurs parties de notre corps tel que le nez, la peau, les muqueuses, etc...
Selon le professeur Gérard Lina, chef de service du CHU de Lyon, microbiologiste spécialiste de ce syndrome, « 20 à 30 % de femmes sont porteuses du staphylocoque doré. Si le fluide menstruel est bloqué dans le vagin par un tampon ou une coupe menstruelle, la bactérie va l’utiliser comme milieu de culture et se développer. Elle va libérer une toxine extrêmement dangereuse (TSST-1) et déclencher une infection généralisée dont on peut mourir si elle n’est pas prise en charge correctement ».
L’infection se propage très rapidement dans tout le corps. Pour se défendre, l’organisme favorise les organes vitaux, comme le cœur et le cerveau au dépend des organes périphériques et des membres. Si rien n’est fait, c’est la nécrose, et l’on risque l’amputation.
Les symptômes du choc toxique ressemblent à ceux de la grippe ou de la gastro : grande fatigue, vomissement, diarrhée, perte de conscience, déshydratation et fièvre. Néanmoins, certaines réactions sont typiques du SCT : le corps devient très rouge, les yeux sont injectés de sang et la langue gonfle.
En 2012, le SCT revient sur le devant de la scène grâce au témoignage poignant d’une mannequin américaine. A vingt-quatre ans, Lauren Wasser, est retrouvée inconsciente dans sa salle de bain. Emmenée d’urgence à l’hôpital, les médecins constatent que ses organes lâchent les uns après les autres.
Le verdict tombe : elle est atteinte du syndrome du choc toxique. L’infection s’étend ensuite à sa jambe, le corps médical est obligé de l’amputer.
Depuis, la jeune femme se bat pour que la maladie soit médiatisée. Elle souhaite qu’une mention du SCT soit apposée sur les boîtes et notices de tampons hygiéniques.
Le syndrome du choc toxique et ses complications vitales reste marginale et ne touche qu’un faible pourcentage de femmes, cependant le nombre de cas est en constante évolution ces dernières années, voila pourquoi chez faham lingerie nous vous recommandons de privilégier une culotte menstruelle qui aura pour fonction d’absorber le flux sanguin plutôt que de le bloquer à l’intérieur du vagin et favoriser le SCT. De ce fait nous recommandons plus particulièrement d’utiliser une culotte menstruelle la nuit pendant le sommeil et donc une période plus longue sans changer de protection.