La journée mondiale de l'hygiène menstruelle

La journée mondiale de l’hygiène menstruelle

La journée mondiale de l’hygiène menstruelle a été instaurée en 2014. Ce jour a été choisi en prenant en compte le cycle menstruel de la femme (28 jours) et le cinquième mois de l’année, mai, ce qui correspond au nombre de jours moyens de la durée des règles.
Cette journée a été créée afin de briser le tabou autour des règles et d’informer les jeunes filles et les femmes autour de l’hygiène menstruelle.
La question menstruelle est une réalité biologique universelle : toute femme en bonne santé aura ses règles en moyenne pendant 39 ans avec des cycles menstruels de 28 jours. Elle aura ses règles dans sa vie, environ 500 fois soit 2 555 ou 3 000 jours.
En moyenne, sur une vie, une femme aura dépensé entre 8 000 et 10 000 euros ce qui représente une dépense considérable que certaines femmes ont du mal à supporter et finissent par rentrer en précarité menstruelle.

L’hygiène et la précarité menstruelle.

La précarité menstruelle est la difficulté d’avoir accès à des protections hygiéniques et qui entraîne l’exclusion des personnes réglées. En France, les femmes seraient près de 2 millions à avoir un accès difficile aux protections hygiéniques et dans le monde environ 500 millions de femmes. Certaines femmes ne sont pas toutes égales dans la gestion de l’hygiène menstruelle. La précarité menstruelle vient s’ajouter aux précarités sociales et économiques auxquelles les plus vulnérables d’entre elles sont confrontées au quotidien. Cette vulnérabilité économique conduit les filles et les femmes du monde entier à recourir à des protections hygiéniques sommaires. Dans certaines régions de l’Inde rurale, les femmes utilisent des bouts de tissus usagés, des feuilles, de la sciure, voire de la cendre quand elles ont leurs règles, au péril de leur santé gynécologique.

La mauvaise gestion de l’hygiène menstruelle mène ainsi à l’auto-exclusion sociale, ou contrainte quand elle émane de restrictions fondées sur des perceptions socioculturelles négatives.


L’hygiène menstruelle et ces conséquences


L’utilisation prolongée des protections sanitaires entraîne des problèmes gynécologiques grave, les infections et parfois irréversible tels que le SCT (Syndrome du Choc Toxique).
La plupart des protections contiennent de nombreux produits chimiques (DTT, chlordécone, phtalates…) ce qui entraîne des infections, des allergies, perturbant la flore vaginale de la femme. Certains perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d’altérer la fertilité ou provoquant l’endométriose à long terme.
Notre engagement chez faham lingerie est de fournir aux femmes des culottes menstruelles saines, biologiques et écologiques. En utilisant des matières certifiées Oeko-Tex standard 100, nous avons décidé d’éliminer tout produit chimique pouvant perturber la santé de la femme.


Et les autres …


Ayons une pensée pour toutes ces femmes dans le monde qui n’ont pas le privilège d’avoir des sanitaires, qui ont un accès très limité à l’eau et qui doivent continuer leurs activités quotidiennes tout en gardant leur dignité. L’hygiène et la santé menstruelles sont une question de droits humains fondamentaux et de dignité. Alors mobilisons-nous, toutes, dans nos manières de nous protéger et aidons celles qui sont en difficultés.

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