Les protections hygiéniques classiques contiennent-elles des substances toxiques ?
Chaque mois, des millions de femmes utilisent des protections hygiéniques sans vraiment savoir ce qu'elles contiennent. Or, plusieurs études récentes ont mis en lumière la présence de substances préoccupantes dans ces produits du quotidien. Métaux lourds, résidus de pesticides, perturbateurs endocriniens… Loin d’être anodins, ces composants peuvent avoir un impact sur la santé intime et globale des utilisatrices.
Des substances toxiques détectées dans les tampons et serviettes
Une étude menée par l’université de Californie à Berkeley en 2024 a révélé la présence de métaux lourds comme l’arsenic, le plomb et le cadmium dans des tampons de plusieurs marques. Ces substances sont particulièrement préoccupantes, car elles sont connues pour leurs effets toxiques sur le système nerveux et hormonal (Le Monde).
La FDA (Food and Drug Administration) américaine a récemment ouvert une enquête pour mieux comprendre les risques liés à ces substances. L’agence prévoit d’analyser si ces métaux sont libérés lors de l’utilisation des tampons et si leur absorption par l’organisme peut présenter un danger réel (People).
Les PFAS : des "produits chimiques éternels" dans les serviettes hygiéniques
Une autre famille de substances préoccupantes a été détectée dans certaines serviettes hygiéniques : les PFAS. Ces composés chimiques, utilisés pour leurs propriétés anti-humidité, sont également surnommés "produits chimiques éternels" car ils s’accumulent dans l’organisme et l’environnement sans se dégrader. Une action en justice a récemment été intentée en Californie contre la marque Carefree, accusée d’inclure ces substances dans ses serviettes (The Guardian).
La France avait déjà tiré la sonnette d’alarme
Dès 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) avait alerté sur la présence de substances toxiques dans les protections hygiéniques. Parmi les composés retrouvés figuraient des pesticides interdits et des résidus de glyphosate, l’un des herbicides les plus controversés (Le Monde). Bien que les concentrations relevées ne dépassaient pas les seuils réglementaires, leur simple présence pose question : pourquoi de tels résidus se retrouvent-ils dans des produits en contact direct avec la peau et les muqueuses ?
Quelles alternatives pour une protection plus saine ?
Face à ces révélations, de nombreuses femmes se tournent vers des solutions plus sûres, comme les culottes menstruelles en coton bio. Chez Faham Lingerie, nous avons fait le choix de proposer des protections saines, sans substances controversées, pour vous garantir une protection efficace tout en respectant votre corps.
En attendant des réglementations plus strictes et une transparence accrue de la part des fabricants, il est essentiel d’être informée pour faire des choix éclairés. Opter pour des alternatives sans substances toxiques, privilégier des marques engagées et exiger plus de transparence : autant de réflexes à adopter pour protéger sa santé intime.
Avez-vous déjà vérifié la composition de vos protections hygiéniques ? Partagez votre expérience en commentaire !
